jeudi 24 mars 2011

Pourquoi ce choix de vie ? Mais est-ce seulement un choix ?

    Les raisons sont très diverses. Un grand effectif est dû à la pauvreté en générale, ou même dans certains cas, les conséquences d'une catastrophe naturelle, ceci ne permettant donc pas à ces personnes d'avoir un logis dans les jours, les mois, voir les années qui suivent cette catastrophe.
Mais pour revenir sur la pauvreté il faut savoir qu'elle est de plusieurs types, il ne faut pas se limiter aux clichés.
Par exemple, une personne hautement placée dans une société quelconque peut tout perdre du jour au lendemain et entraîner la faillite de cette dernière. Elle n'est évidemment pas à la rue immédiatement, mais parfois le changement est tellement brutal qu'il enlève à cette personne toute envie de refaire carrière.
Il y a aussi ceux qui ont connus un grand nombre de peines et de problèmes dans leur vie. Dans ces moments-là il est possible de "rebondir", seulement il y a l'accumulation de tous ces obstacles qui va plonger ces personnes dans un tel désarroi qu'il leur sera juste impossible de garder la santé moralement, et par conséquent ils décideront de tout lâcher pour vivre une vie malheureusement plus pauvre, mais sans grandes contraintes.
    Finalement, le meilleur moyen d'être au courant de leurs histoires est de parler avec eux, et c'est certainement ce dont ils ont le plus besoin; une écoute et un amour enterrés depuis trop longtemps.

mercredi 23 mars 2011

Obstacles humains...

    La police également n'est pas toujours tendre avec ces gens.
Lorsqu'on voit parfois qu'il est question de "nettoyage" ou de "ramassage" par la police, tels des objets trouvés, on se demande où est la justice.
Cependant, la question de cette gérance des SDF est délicate, dans la mesure où l'on ne peut pas non plus nier les faits, à savoir que cette population se propage de plus en plus dans tous les coins de rues. Mais d'un autre côté, le propre même du SDF est de ne pas avoir de logis, ils doivent donc bien trouver des endroits où ils peuvent s'installer sans être persécutés.
    Après il y a le revers de la chose, qui l'attitude provocatrice de ces gens-là. Il n'est en effet pas très agréable de marcher dans la rue et de se faire interpeller ( parfois insulter ) de manière brute et directe.
Mais dans tout cela il ne faut pas non plus oublier que ce sont des êtres humains après tout, ils leur arrive donc des fois de ne plus trop savoir où ils en sont ( surtout dans ce genre de situation ).
Il est donc nécessaire d'adopter une démarche un peu plus compréhensive envers ces personnes.

mardi 22 mars 2011

La vie est dure...

    En plus de devoir dormir et vivre dehors, ces personnes sont confrontées à des "obstacles", sur le plan humain ou non.
Par exemple, des objets plus ou moins imposants ont été installé dans bon nombre de rues devant les entrées de certains immeubles et autres magasins. Dans l'immédiat, on pourrait considérer ces étranges formes comme des oeuvres d'arts, mais leur véritable utilité en est toute autre. En effet ces objets n'ont pas été placés là par hasard, ils servent à empêcher les SDF de se reposer ou d'installer leurs affaires au pied des immeubles.


Il est vrai que si l'on permettait à n'importe quel SDF de pouvoir se poser où bon lui semble nous serions "envahi"; mais d'un autre côté il est inadmissible d'empêcher ces gens-là, pour qui la vie est déjà assez rude, de pouvoir finalement s'installer et installer le peu d'accessoires qu'ils transportent avec eux où ils veulent. Surtout si cette manière de faire est cachée par une pseudo-forme d'art.

lundi 21 mars 2011

Encore et toujours de l'aide...



    Un autre personnage atypique, et arrivé à point nommé, a lui aussi été à l'origine d'une grande avancée en ce qui concerne le "confort" des SDF. Cet homme s'appelle Augustin Legrand. Connu pour son humanité et sa franche parole, il a été en 2007 le porte-parole de l'association "Les Enfants de Don Quichotte" ayant pour but de créer un véritable emplacement au sein de Paris où les SDF pourraient installer leur tente.

Help !

    Heureusement, au fil des ans, un certain nombre d'associations et autres organisations pour venir en aide à ces gens-là ont vu le jour.
Hormis l'Appel de l'Abbé Pierre dû à l'hiver extrêmement froid en 1954, c'est véritablement à partir des années 1980 qu'une aide massive est mise en place, et ce grâce à l'humoriste engagé Coluche, qui créa Les Restaurants du Coeur en 1985. Cette association n'est pas uniquement destinée aux SDF, mais plus aux personnes défavorisées en général... Qu'importe, cela reste un merveilleux moyen pour qu'un grand nombre de gens vivant dehors mangent à leur faim.

Ce n'est pas tout, depuis les années 2000, une ambulance spécialement destinée aux SDF effectue régulièrement des trajets afin de venir en aide le plus vite possible à ceux qui ont eu un malaise quelconque.

Humour : faut-il ou ne faut-il pas plaisanter autour de tout cela ?

    Depuis déjà plusieurs années, ce sujet ne manque pas d'échapper aux humoristes et autres critiques.
Il est vrai que certains d'entre eux sont parfois très crus, voir provocateurs; mais cela peut être une bonne chose, dans la mesure où c'est toujours une manière d'en parler et donc de rendre le plus de personnes possible consciencieuses. 
Si les lecteurs des journaux tombent nez à nez avec ces vignettes, et qu'ils arrivent à relativiser en les prenant au second degrés, alors ils arriveront à être touchés, et même, pour les plus ambitieux et volontaires, à monter des associations pour leur venir en aide.


dimanche 20 mars 2011

Quelques chiffres...

    Selon l'INSEE, sur une semaine de début 2001, on a compté 80 000 personnes sans-domicile ( dont 16 000 mineurs ). De toute évidence, cette étude ne veut pas dire que toutes ces personnes ont passé l'année entière à l'extérieur, mais ceci donne quand même une idée du nombre que cela peut être. On peut même déjà parler de "population de masse" dans un certain sens, ce qui énorme. ( tiré de l'article du "LIEN SOCIAL").

    Selon une autre étude de l'INSEE, 800 000 personnes ont vécu dans la rue à un moment de leur existence en France. 
On remarque d'ailleurs  que la quasi-totalité des ces personnes sont des hommes, et jeunes en plus; même s'il y a aussi de jeunes femmes avec enfants, des personnes âgées, des personnes malades...